La ligne Sète-Tanger

Un précédent: en 2012 les sétois solidaires des marins perdus de l’autre rive…

Début janvier 2012,  240 marins  sont bloqués sur les trois car-ferrys de l’armement marocain, immobilisés à Sète. Le froid, l’enfermement et l’éloignement de leurs familles aggravent leur détresse. Chez les sétois, un mouvement de solidarité s’organise.

Dès le début, la peintre sétoise Vivi Navarro s’affaire tous les jours auprès de ces « marins perdus ». Elle a de nombreux amis sur le Biladi, à bord duquel elle a puisé son carnet de voyage publié un an auparavant aux Éditions Singulières.

Avec elle, c’est toute la communauté portuaire qui se mobilise pour apporter vivres et vêtements. La Ville de Sète ouvre gratuitement ses bains douches. L’association Seamen’s Club se mobilise 24 heures sur 24. Progressivement le mouvement fait tache d’huile auprès de la population.

La solidarité des sétois envers les marins marocains va se manifester pendant plus de six mois, jusqu’au rapatriement complet des derniers d’entre eux.